Je m’étais aperçu que mon champ littéraire se limitait principalement à la littérature américaine, celle des années 1960 à 1980, et française. De retour au Québec, je m’étais remis à la lecture de romans québécois, logique! Pour diversifier mes lectures, je m’étais fixé la contrainte de la suite internationale: c’est-à-dire enchaîner les livres sans jamais retrouver deux auteurs provenant du même pays. J’arrivais toujours à 5 ou 6, mais après, cela devenait plus difficile, j’avais besoin de relire un Carver, un Bukowski, un Fante.
Je viens juste de terminer ma plus longue série, soit 8 auteurs originaires de pays différents.
Angleterre (Barnes); Irlande (Lynch); Québec (Wilhemly); Turquie (Ali); États-Unis (Bukowski); France (Duras); Russie (Tchékhov); Autriche (Musil).
La série s’est arrêtée avec, à nouveau, un livre français, mais quel livre: Ceux qui n’en mènent pas large, de Martinet, fabuleux!
Je me promets néanmoins de retenter le coup et de viser 10 auteurs de pays différents. L’important, la prochaine fois, sera d’être préparé. En fait, pour réussir, il faut avoir des réserves dans sa bibliothèque, car c’est bien parce que ma section de livres non lus est majoritairement américaine et française que je retombe, inévitablement, sur un auteur provenant d’un pays déjà lu. Il faut diversifier sa bibliothèque dit l’assemblée! Et oui, c’est ce que je ferai… entre temps, un Carver, je vous en prie!